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La crise des deux ans? Les premiers secours pour papa et maman
Parentalité

La crise des deux ans? Les premiers secours pour papa et maman

J’ai deux ans et je dis non ! Crises de larmes hystériques ou colère obstinée quand papa ou maman dit « non » à quelque chose que son enfant veut absolument. C’est la puberté des tout-petits ! Comment gérer un enfant de deux ans en pleine puberté ? Mama Baas vous donne des conseils pour retrouver un peu de calme au pays des tout-petits.

6 conseils pour la puberté des tout-petits

Entre 18 mois et 3 ans, la maison peut parfois ressembler à un champ de bataille. Rien d’étonnant, car c’est à cet âge que les tout-petits franchissent une étape importante de leur développement. Eh oui, comme les adolescents ! Pas de panique : pour un tout-petit, la « puberté » ne dure que quelques mois – il y a donc encore du temps avant que les choses sérieuses ne commencent !

Pour cette période où votre tout-petit expérimente et teste vos limites, Mama Baas a compilé quelques conseils.

 

  1. Choisissez vos batailles : plus il y a de règles, plus il est difficile pour votre tout-petit de tout comprendre. Et plus il est difficile pour vous de les respecter. Alors : sachez quelle bataille vous menez. Ne remettez pas en question vos propres règles, au sens strict. Ne dites pas : « On se brosse les dents maintenant ? » mais plutôt : « Allez, mon chéri, on va te brosser les dents. » Assurez-vous également que votre enfant se sente comme un grand et puisse parfois faire ses propres choix. De cette façon, les autres règles, plus fixes, seront mieux assimilées. Alors n'hésitez pas à laisser votre enfant montrer son propre verre, à lui dire comment couper ses sandwichs, quelles chaussettes il portera aujourd'hui…
  2. Le positif fonctionne toujours mieux. De l'attention, de l'attention. C'est ce que votre tout-petit désire. L'astuce consiste à lui accorder autant d'attention positive que possible afin qu'il soit moins susceptible de rechercher une attitude négative. Complimentez votre petit lorsqu'il joue tranquillement. Les tout-petits aiment souvent beaucoup aider leurs parents à se brosser les dents, à cuisiner… des activités que vous pouvez également encourager.
  3. Restez calme et aidez-le à exprimer ses émotions. « La porte de notre réfrigérateur est devenue un véritable festival d'autocollants colorés, et oui, ça détonne un peu avec le reste de la déco. Mais ces petits visages mignons aident vraiment mon petit quand il est en colère ou triste. Il peut nous dire ce qu'il ressent, et on peut mieux répondre à ses besoins », explique Katrien, une maman. Une crise de colère révèle la frustration ou la colère de votre tout-petit. Il est difficile pour un enfant si jeune de contrôler ou de reconnaître ses émotions, et encore plus de les exprimer clairement. Restez calme et laissez-lui le temps de se calmer.  Ensuite, vous pouvez le réconforter et l'encourager à exprimer ses sentiments. Adaptez votre langage à son âge. Besoin d'aide ? L'ours Bambix est là : utilisez les émoticônes Bambix. Vous pouvez imprimer les émoticônes et créer un baromètre des émotions. Collez les visages des ours sur une longue bande de papier et demandez à votre enfant d'indiquer ses émotions en plaçant une pince à linge à côté d'un ourson. C'est ainsi que vous exprimez tous les deux vos sentiments : colère, tristesse, bêtise, joie… Dites aussi à votre enfant que vous le comprenez. Par exemple : « J'aimerais vraiment te faire un sandwich au fromage à tartiner ; je sais que tu en as très envie. Malheureusement, il n'y a plus de fromage à tartiner, mais j'ai la viande que tu aimes. » Bien mieux que : « Arrête de demander, il n'y en a pas pour le moment. »
  4. Évitez de dire « non » (ou du moins autant que possible). Ce n'est pas facile, mais essayez de ne pas dire « non » trop souvent à votre tout-petit et de parler le moins possible. Les tout-petits aiment imiter, et votre enfant reproduira ce comportement. Proposez une alternative à ce qui n'est pas autorisé ou possible. Par exemple : « Tu n'as pas le droit de lancer les blocs, mais on peut jouer au ballon ensemble et le lancer dans le jardin. »
  5. Ce n'est pas personnel : Vera, une maman, raconte : « Je viens d'avoir une grosse dispute avec ma fille de 2 ans et demi parce qu'elle est entrée trois fois dans la douche à vélo, même si maman lui avait dit non. Ça s'est terminé par : « T'es vraiment une maman bête ! » Elle est partie en trombe dans le couloir, et je me suis éclipsée dans la cuisine. On est allées pleurer toutes les deux. Ne prenez pas les comportements difficiles de votre enfant personnellement. Parfois, on a l'impression que ce petit diable vous provoque délibérément. Vous lui dites que quelque chose est interdit, mais il le fait ostensiblement quand même. Ou alors, vous essuyez un refus catégorique, un « non » ou une remarque acerbe si vous vous approchez un tant soit peu. Votre enfant n'a aucune idée de l'impact que son comportement a sur vous. Ce qui l'intéresse surtout, c'est ce qui se passe quand il dit « non ».
  6. La distraction est plus efficace que la punition:  Un enfant ne comprend pas la notion de punition. Faire le lien de cause à effet est encore trop difficile pour lui. Que faire face à un comportement inapproprié ?                      
  • Vous pouvez ignorer certains comportements, comme les pleurnicheries.
  • Lorsque votre enfant fait du mal à quelqu'un, il est préférable d'intervenir immédiatement en l'éloignant de la situation. Votre comportement à ce moment-là est éloquent ; il n'est pas nécessaire de le punir davantage.
  • Donnez des instructions courtes et simples, à la hauteur des yeux de votre enfant.
  • Vous pouvez le distraire et lui proposer de lire un livre ensemble lorsque vous remarquez qu'il recommence à faire des bêtises.